◗ Âge : 26 ans physiquement - 572 réellement. ◗ Statut civil : son coeur a cessé de battre il y a bien longtemps, à quoi cela servirait ? ◗ Travail, étude : possède une petite librairie, appréciant de tout temps les livres. ◗ Secret : il aime porter des petites culottes roses. -se fait taper par seth ;a; -
Sujet: ZEKETH. « le calme de l'eau, le bruit du coeur. » Jeu 31 Déc - 14:27
deeper than ocean
Le vent soufflait dehors, effleurant les vitres de sa librairie. Il amenait les nuages pour couvrir le soleil qui descendait, annonçant la fin de la journée des humains ordinaires, le début des monstres, tapit à l'attente de la nuit. La nuit était quelque chose qui l'avait toujours attiré, passionné. Bien avant que son cœur ne s'arrête, il éprouvait une certaine attirance envers ce moment, remplit de mystères qui ne demandaient que de l'attention. Mais aussi remplit de danger. Avant de croire à ces histoires sorties de contes, il avait cet instinct que la nuit amenait des choses dangereuses. Qu'il était préférable de fermer les volets, de ne désobéir au couvre feu. Et le voilà maintenant, désormais de l'autre côté. Mais cette envie de connaître les mystères de la nuit, de contempler la si belle astre lunaire, n'avait jamais flanchis. Il savait que, comme lui, beaucoup d'humains étaient tentés de sortir la nuit, de faire fit de cette sensation d'être la proie pourchassée. Et si lui n'avait jamais été attrapé, ce n'était pas le cas d'autres. Il avait eut ouïr de ces meurtres récents. Il ne mettait pas toute la faute cependant sur ses congénères. C'était après tout leurs instincts. Ils étaient les créatures, les prédateurs. Les humains avaient leurs parts de faute. S'il avait été sage, s'il ne s'était pas laissé tenté à cette si tentatrice nuit.
Mais comme disait Freud : « Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. » Et il ne pouvait qu'approuver les recherches de cet humain, friand d'écouter ses théories et ses recherches sur l'espèce humaine. Elles l'intéressaient. Comprendre l'espèce humaine, c'était quelque chose qui semblait raviver le peut d'intérêt qu'il portait à l'humanité. Quelle ironie tout de même. L'homme était étudié de ses stupidités et sa complexité par ceux de sa même espèce. Ça l'intéressait toujours autant de voir combien de palette de comportement, d'attitude, d'expérience pouvait accumuler un homme pour être si différent d'un autre qui pourtant est né dans les mêmes conditions. Mais cette nuit, même les réflexions du physicien allemand arrivaient à l'occuper. Alors il avait décidé de sortir, sachant qu'il y aurait peut de monde. Que la plupart des humains, sages, rentraient chez eux. Il avait vérifié sur l'un des papiers d'informations prit à son arrivé en ville si la piscine municipale était encore ouverte. Prenant un sac avec lui pour y mettre une serviette, son maillot de bain, jamais encore utilisé et de quoi entretenir son corps après la piscine avant de s'y rendre à pied. Il profitait ainsi pour se promener dans les rues calmes, évitant l'agitation des jeunes qui commençaient leur soirée et qui pour certains, ne la finiraient pas.
Une fois rendu au lieu, il saluait poliment la femme qui tenait l’accueil. Légèrement fatiguée, les cheveux négligemment attaché en un chignon, son haut semblait vieux, cédant peut à peut à ses gourmandises dépressives. L'homme payait, mettant un billet en plus en laissant entendre qu'il fermerait le lieu une fois son utilisation fini. Et il n'eut aucun mal à la faire plier, utilisant ses charmes sans même avoir à se servir de ses capacités vampiriques. Il n'abusait pas d'elle, il lui proposait même de rentrer plus tôt et de se reposer. Ce n'était même pas un geste de pitié mais simplement d’égoïste, ne pensant rarement à autre personne que lui. Dans ce dur monde, la survie de sa propre personne était déjà chose difficile pour se mettre en plus un poids sur le dos. Entrant dans les vestiaires, il mit dans un cassier ses affaires, se déshabillant ici sans prendre la peine de se cacher, sachant qu'il n'y avait presque plus personnes et qu'ils étaient déjà aux vestiaires pour la plupart. Et puis ce n'était pas comme s'il s'en souciait. Une fois son boxer de bain mit, Seth alla jusqu'aux piscines, appréciant le calme ambiant. Calmement, il se dirigeait vers le bassin le plus grand et le plus profond et entra d'un plongeon. Aussitôt, tout son corps se détendit, n'ayant aucun besoin de remplir ses poumons d'air, il ne chercha pas à remonter, laissant juste son corps flotter dans l'eau. L'eau chatouillait la cicatrice à son torse mais ne le dérangeait pas. Il oubliait tout. Simplement porter par l'eau. Cette sensation se rapprochait de ce moment où il était mort. C'était si plaisant et reposant. Ça lui avait manquer.
« Introduire une goutte d’anarchie, déranger l’ordre établi et tout devient brutalement... chaotique »
Chaos is come again
◗ Âge : 24 ans, pourquoi comptez les printemps quand l'hiver arrache à vif la vie ? ◗ Statut civil : Célibatard, il fut longtemps dépendant des corps, sans cesse à la recherche du plaisir de ces derniers. Volage, désormais il préfère taire ses désirs. ◗ Travail, étude : Plongeur, ancien diplomé en psychologie, la reconvertion fut nécessaire suite à l'apparition de son don ◗ Adresse : Main Street, Duplex 601 ◗ Secret : Obssédé à l'idée de retrouver sa jumelle, morte ou vive, le gosse brisera tous ceux entre lui et la vérité. De même, sa haine profonde de la religion vient de la purification dont il fut la victime.
Sujet: Re: ZEKETH. « le calme de l'eau, le bruit du coeur. » Jeu 31 Déc - 15:23
le calme de l'eau, le bruit du coeur.
Garant sa jeep en vitesse, sortant en moins de temps qu'il ne fallait pour hurler « ouf », il pénétra dans la piscine municipale en souriant et de manière prompte « Je sais, je sais il est tard, mais promis je ne vais pas traîner, t'es un amour, merci. » Ezeckiel n'attendit en aucun cas une réponse de l’hôtesse, celle qu'il croisait chaque soir de la semaine lorsqu'il venait vider sa colère, sa haine et la rage qui consumait son être. Il était un habitué, il ne buvait pas pourtant, il venait simplement se noyer l'esprit, les maux, faire taire les douleurs des autres, venir faire taire l'hypocrisie des habitants. Il regrettait souvent, ce temps, ce bon vieux temps, où il était un enfant et que sa seule occupation était de profiter de sa sœur et de jouer sans se soucier du prix de la réalité. Avançant avec son sac à dos sur les épaules, le gosse se glissa dans une cabine en venant s'installer quelques secondes en reprenant son souffle. Les voix ne s'envolaient pas, elles diminuaient et venaient le bouffer, ronger sa chair pour goûter son sang et tout ce qui brillait encore dans sa triste âme. Le gosse resta de nombreuses minutes en venant se répéter qu'il allait bien, des chuchotements, des mots qui devaient effacer les maux dévorants son corps. Le gamin entendit des pas à l'extérieur de la cabine, sans doute qu'il s'agissait là d'un client qui partait, ou peut-être qui venait profiter de l'eau avant la fermeture. Le gamin, lui, resta plusieurs minutes à faire taire les voix qui ne partiraient jamais, mais arrêta de trembler et finit par se redresser pour se changer dans le peu de calme que ses émotions le toléraient. Il vint alors à retirer ses vêtements pour se glisser dans un boxer de bain noir, passant une main dans ses cheveux qui étaient dans un état minable de par la journée de boulot qui venait de s'écouler. Zeke quitta finalement le vestiaire pour déposer ses affaires dans un casier alors qu'un plongeon se faisait entendre dans la piscine. Croisant au passage quelques individus qui semblaient quitter la piscine municipale. Il n'était pas seul, finalement.
Refermant le casier derrière lui, Ezeckiel se dirigea finalement vers les eaux et les différents bassins. Le gamin observa alors ce calme plat, cette fragilité, ce miroir qu'il suffisait d'inverser pour perdre son reflet. Narcisse s'était noyé à vouloir trop admirer son image, à admirer ce qu'il représentait, ces images fausses qu'il aimait suggérer. L'apparence était trompeuse, et durant de nombreuses années, Ezeckiel avait favoris la pensée et non pas le corps. Les temps changeaient, et le gamin était désormais inondé sous les clichés des idées reçues et fausses. Tout le monde jugeait le physique, mais le plongeur se retrouvait désormais face à sa propre personnalité : il jugeait la beauté pour éviter la douleur. Le gamin devait déjà endurer les maux, alors il préférait faire abstraction. Avançant paisiblement vers le grand bassin dans un silence mortuaire en observant un corps flotté dans les eaux cristallines du grand bassin. Le gosse avança en déposant sa serviette sur une chaise qui traînait pour ne cesser de quitter du regard le seul individu qui semblait occuper la piscine. Le gamin resta quelques instants à observer l'homme, dont les émotions étaient connues pour le gosse. Cette impression de déjà-vue arrivait perpétuellement lorsque le gamin rencontrait à nouveau des individus. Plongeant finalement dans ledit bassin pour laisser son corps couler jusqu'au fond quelques instants et enfin retrouver cette sensation, celle qu'il avait éprouvée à une seule reprise et qu'il ne cessait de ressentir à nouveau. Sa sœur, n'était pas morte noyée, il le saurait, mais il poussait la noyade jusqu'à l’extrême pour faire monter l'adrénaline. Pourtant, son regard croisa finalement les yeux du presque inconnu qui occupait le bassin. Réagissant trop tard alors qu'il le dévisageait avec un regard inquisiteur. Il abandonna bien vite pour remonter à la surface et récupérer son souffle quelques secondes. « Ironie de merde. » Seth, le libraire qui était bien plus intéressant sans son t-shirt.