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 « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton.

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Aïdan Blackwell
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Aïdan Blackwell


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◗ Âge : Trente-quatre ans.
◗ Statut civil : Célibataire depuis presque toujours.
◗ Travail, étude : Propriétaire d'une petite boutique de magie spécialisée dans les bagues de jour.
◗ Adresse : Sunnyside Road, appartement 208.


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MessageSujet: « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton.   « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton. EmptyJeu 31 Déc - 17:04


« Il se tenait là, immobile au milieu des arbres »
Aïdan & Anton


Le soleil commençait à se lever sur la ville après une nuit pluvieuse durant laquelle j'avais essayé de mettre la main sur un démon reptilien qui, à chaque fois que je le coinçais, disparaissais presque aussitôt. En effet, d'après mes sources, l'être maléfique était capable de me dire exactement où étais ma sœur. N'ayant toujours pas trouvé les réponses que j’attendais, il était pour le moment le seul espoir que j'avais de remettre la main sur ma jumelle mais surtout, sur le grimoire familial que cette garce m'a piqué. J'avais essayé avec le pendule, la formule pour retrouver une sorcière égarée, diverses potions, poser des questions, sillonner la ville de long en large, rien n'avait marché. La seule chose dont j'étais sûr, c'est qu'elle se trouvait en ville, le pendule tournant autour de la ville sans jamais se poser. La carte de Seven Lakes étalée sur le capot de ma Mercedes noire, une peau de serpent dans une main et le pendule dans l'autre, je localisai le démon pour la énième fois de la nuit, assez rapidement. Il se trouvait dans la forêt, à proximité de moi, parfait. Ouvrant la porte passager de la voiture, je sortis quelques fioles de potions paralysante et d'anti-venin de la boîte à gant que je rangeai dans les poches de ma veste avant de me mettre en route rapidement, mon briquet à la main comme seule arme de défense.

Après plusieurs minutes de marche, j'arrivai à proximité d'une grotte qui laissait échapper des sifflements similaires à ceux des serpents et qui; clairement, ne donnait pas du tout envie d'y entrer. Il se terrait forcément ici. J'avais toujours eu une phobie plus ou moins grande de ces bêtes là, c'est donc le cœur lourd et la respiration rapide -très rapide- que je pénétrai dans la grotte, traînant le pas à la seule pensée de me retrouver nez à nez avec un serpent, ou pire, des. Un démon reptilien, je peux gérer, ça reste quelque chose d'humanoïde mais pas le reste. Allumant mon briquet, je transférai sa flamme sur le bout de mes doigts avant de l'étendre à ma main entière. Le soleil avait beau s'être levé depuis une vingtaine de minutes, la luminosité dans la grotte restait très faible et j'avoue que je n'étais pas rassuré d'entendre des serpents sans réussir à les voir ... Sentant une douleur à la jambe, je fis un léger bond en arrière en balayant le sol devant moi de flammes, les faisant grimper le long des parois pour réduire en cendres le moindre animal présent. « Putain de serpents ! » M'écriai-je, malaxant mon mollet légèrement engourdis avant de boire le contenu d'une potion, évitant la propagation du venin. Je m'enfonçai un peu plus dans cette grotte qui se révéla finalement être vide, hormis ces immondes reptiles. Il devait se cacher ailleurs.

Prêt à abandonner pour aujourd'hui, je sortis de la grotte et aperçu, à quelques mètres plus loin une silhouette masculine, à peine visible en raison du brouillard qui avait envahis les lieux. Peut-être le démon que je peinai à débusquer depuis bien douze bonnes heures ? Sûrement, j'vois pas qui d'autre marcherait dans la forêt à l'aube. Je décidai de me rapprocher de lui discrètement, évitant les buissons, les branches au sol ou n'importe quoi d'autre susceptible de me faire repérer, attendant d'être à une distance suffisamment proche pour me mettre à courir dans sa direction et le plaquer au sol. « Je te tiens enfin, démon ! » Lançai-je, je l'avoue, super fier de moi. Mon corps posé sur le sien, mes mains serrant ses poignets pour l'empêcher de bouger. Cependant, en y regardant de plus près, ce brun ne ressemblait pas du tout à l'image que je m'étais faite d'un démon reptilien ... j'sais, pas, je m'attendais au moins à des écailles, des yeux jaunes ou un truc comme ça, mais rien. Il était même plutôt beau d'ailleurs, pour un démon. « Tu sais que t'es difficile à choper ? » Le questionnai-je avec un léger sourire en coin, le maintenant toujours au sol.

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Anton Sibley
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MessageSujet: Re: « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton.   « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton. EmptySam 2 Jan - 1:12


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Aïdan & Anton


Les matinées d'hiver font partit de mes moments préférés des saisons, avec les chaudes soirées d'été et les balades sous un ciel pluvieux d'automne. Adolescent j'étais du genre flemmard mais en grandissant j'ai vite appris à devenir du matin dans le simple but de ne pas avoir l'impression de rater ma journée. Aussi, un grand bol d'air frais alors que la ville commence à peine à s’éveiller et un bon moyen pour se mettre dans le rythme pour les dix-huit heures suivantes. Comme chaque matin je me suis levé en prenant un tasse de café fumante et alors que j'aurais du me rendre à l’accueil j'ai enfilé mes chaussures de marche et un blouson épais en cuir marron jusqu'aux bois entourant Seven Lakes, au volant de mon voiture. Je voulais profiter de mon jour de congé pour rapprovisionner les herbes de ma serre, serre qui se situait en plein centre du jardin de mon hôtel. Fermée au publique, elle faisait d'avantage usage de décoration pour les innocents alors qu'elle contenait tous les ingrédients nécessaires à mes préparations. Dans mon bureau se trouvait plusieurs cartes du même bois sur lesquelles j'avais repérée au fil du temps les plantes et herbes que j'utilisais. Et en ce jour, j'en avais besoin d'une en particulier : de l'Hysope. Plante très courante, elle est surnommée fleurs du pardon et permet de se libérer du sentiment de culpabilité, il suffit de la distiller en huile et d'en verser quelques gouttes dans un bain chaud. Ou alors,la prendre en infusion. Il s'agissait là de la première plante que j'avais utilisé durant mon adolescence lorsque j'ai trompé ma petite-amie avec son meilleur ami. Avec des feuilles étroites et pointues au goût de miel poivré, les tiges se recouvrent en été d'épis de fleurs bleues et violettes, un peu comme la verveine.

Par chance, j'avais repéré un arbrisseau d'hysope non loin d'une caverne. Détestant les espaces clos et étroits je ne m'y étais jamais rendu bien que je savais qu'un jour, je devrais m'y rendre pour essayer de trouver des choses intéressantes. Pour l'heure j'avais sur les épaules un énorme sac contenant cartes, outils de botanique et des sacs en plastiques dans lesquels mettre les boutures jusqu'à ce que je les replante dans ma serre, ou dans le jardin de l'hôtel pour les plus communes. Quelques minutes après j'ai finalement repéré la grotte ainsi que l'énorme chêne en hauteur contre lequel se développait l'herbe du pardon. J'ai finis par me mettre à genoux et sortit une bêche pour commencer à dégager la terre humide. Proprement j'enfilais des gants pour ôter une pousse de l'arbrisseau et la placer dans un sac en plastique pas trop serré pour ne pas blesser la plante. Le tout ranger dans mon sac, je me suis légèrement attardé en posant mon sac au sol pour cueillir de la mousse du chêne et de la rosée fraîche dans plusieurs tubes à essai. Je comptais examiner une autre zone jusqu'à ce qu'un bruit de pas pressant se fasse entendre dans mon dos. Je n'eus pas même le temps de me retourner que je me suis retrouvé plaqué au sol, à deux doigts de me prendre la mâchoire contre un rocher. Le souffle coupé je sens mes mains prisonnières, incapable de faire valser mon agresseur contre un arbre. J'écoute l'inconnu, qui se révèle être un homme lorsque je sens la masse de son corps et quand j'entends le son de sa voix... Qui me révèle me prendre pour un démon « Et tu sais quoi ? » j'ai du mal à articuler mais je ponctue mes mots d'un sourire narquois « Je suis encore plus difficile à maintenir ! » et sans crier garde j'utilise la force de mes muscles pour rouler sur le côté et entraîne le pisteur avec moi dans une chute le long d'une pente, dans les feuilles mortes l'humidité de la forêt. Au terme, je me retrouve en position de domination sur l'inconnu qui se révèle être un homme barbu au regard lourd d'émotions. Je me redresse en vitesse, prenant mes distances avec l'inconnu « Pauvre con... » je murmure entre mes dents, prêt à le repousser d'un revers de la main « Est-ce que j'ai la dégaine d'un démon ?! » je ramassais des herbes, il en faut peu pour se faire agresser. D'ailleurs, je me rappel que mon sac est en haut de la pente, pente qui se trouve derrière mon agresseur. Je ne pouvais pas laisser mes affaires là haut... La voix tranchante et le regard dur je frotte la boue sur ma veste « C'est sûre que si ce que tu cherches se trouvait dans les bois, cette fois-ci  l'a perdu, crétin ! »

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Aïdan Blackwell
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MessageSujet: Re: « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton.   « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton. EmptySam 2 Jan - 17:03


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En quelques minutes, la situation s'inversa et, après une descente express dans les feuilles humides, je me retrouvai dos au sol, l'inconnu au dessus de moi se redressant en vitesse pour ensuite m'insulter. Ce n'était peut-être pas le démon que je recherche mais, cet homme faisait parti du monde magique, c'était certain. Comment expliquer sinon, le fait qu'il ne soit pas surpris à l'entente du mot "démon" ? En effet, il n'en avait pas l'apparence mais après tout, je suis sorcier et c'est pas pour ça que je me balade habillé en Gandalf avec un chapeau et un bâton magique ... Quoique, pour le bâton magique ... non je m'égare. « C'est exactement ce qu'un démon aurait dis. » Lançai-je en ne le quittant pas des yeux une seule seconde, par précaution mais également ... bah, par envie, il faut le dire.  Et encore une autre insulte, décidément ... Petit, je me prenais une gifle à chaque mot de travers, c'est peut-être ce qui manquait à ce mec. Une bonne paire de claques. J'en ferai bien un tas de viande fumante si je m'écoutais, juste pour lui faire passer l'envie de m'insulter. Et en parlant de viande carbonisé, où est mon briquet ? Restant au sol, je regarde dans mes poches et tâte le sol autour de moi pour le chercher, légèrement paniqué il faut l'avouer. C'est que j'y tiens énormément à ce briquet, c'est le seul truc qu'il me reste de mon frère qu'accessoirement, j'ai tué. Puis bon, il est quand même orné d'un rubis alors hors de question de le laisser dans cette forêt, même si pour ça je dois la passer entièrement au détecteur de métaux. Il a dû tomber pendant notre chute, du moins, je l’espère parce que sinon, je me retrouve avec un inconnu, dans une forêt où se cache un démon et sans la moindre source de chaleur pour utiliser mon pouvoir. Lui, il a vraiment de la chance que j'puisse pas le faire brûler. « Et la faute à qui si je l'ai perdu ? Je sors du repaire d'un démon que j'ai traqué toute la nuit et je tombe sur toi, faut pas t'étonner que je te saute dessus. Crétin. » Lui répondis-je froidement en conservant cependant un sourire et en insistant sur le juron. Depuis toujours j'avais appris à faire bonne figure devant les autres, ma mère me forçant à sourire à tout le monde et sans aucune raison, même lorsque ma seule envie était de les brûler vifs. Ça faisait bon genre, selon elle. Dans un sens, ça m'a aidé, se forcer à sourire en toutes circonstances permet de masquer bon nombre d'émotions. Comme la colère que j’éprouvai à avoir perdu un démon après une nuit entière passée à le chercher. Me relevant, je regarde l'état dans lequel se trouve mes vêtements, mais aussi les siens. Je le vois d'ailleurs entrain de frotter la boue sur sa veste. « Il t'en reste un peu, là. » Blaguais-je en pointant du doigt ses fesses, même si ce n'était pas le meilleur moment pour ça. Je suis du genre à plaisanter dans n'importe quelles circonstances. Je serai attaché à un arbre, attendant d'être le prochain repas d'un démon que je blaguerai encore. Excellent moyen pour détendre l'atmosphère ... ou pour le tendre encore plus, tout dépend des personnes et des situations. « Et puis d'ailleurs, qui a idée de venir se balader en forêt à l'aube ?! Tu cherchais des champignons ou quoi ? » Pestai-je envers l'inconnu tout en fouillant les buissons alentours à la recherche de mon bien, commençant à remonter la pente, presque à genoux en regardant de partout. Pour le coup c'est surtout moi qui avait l'air d'être entrain de chercher des champignons finalement. Avec le bruit qu'on venait de faire, si le démon était dans le coin, il pouvait nous tomber dessus à tout moment -ou être très loin- et hors de question que je me laisse surprendre ou que je me retrouve sans défense autre que mes poings. Remarque je pourrai toujours prendre ce gars comme bouclier, ça serait toujours ça de pris. « Et tu me dois un briquet à 500 dollars ! » Lui avouai-je en tapant du poing sur le sol, écœuré de ne pas l'avoir encore retrouvé.

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Anton Sibley
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MessageSujet: Re: « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton.   « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton. EmptySam 2 Jan - 18:42


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L'inconnu toujours au sol, je me suis redressé avec vivacité dans le simple objectif de prendre le dessus ou au moins d'être sur le même pied d'égalité avec lui. Un barbu aux yeux clairs, le corps massif et la gueule typique du méchant garçon. Dans mon enfance mes parents ont tout fait pour que je sois un gentil petit garçon. Petit, je portais déjà des cravates et des bretelles sous des chemises d'un blanc éclatant. En grandissant j'ai troqué la soie pour le cuir et la coiffure parfaite pour un aspect un brin plus négligé et bad boy. Ça avait été une libération de me défaire de l'image que mes parents avaient tant essayer d'imprimer sur mon visage et ma personnalité. Ce fut d'ailleurs là la première brèche sur le miroir de l'imperfection que mes parents n'allaient pas tarder à voir. Lors de mon quinzième adversaire, je me suis juré que plus rien ni personne ne me donnerait le moindre ordre.
Je ricane au nez et à la barbe de ce qui semble être un sorcier ou un chasseur, dans tous les cas un membre de la communauté magique. Je prend un air faussement désolé avec une voix larmoyante « Oh navré, si tu étais tombé sur une vieille femme tu lui aurait faite une prise de catch aussi ? » C'était inutile de discuter avec ce genre de personnes, toujours désireuses d'avoir le dernier mot sur tout. Je préfère soupirer en tournant la tête, essayant d'enlever l'excès de boue sur mes vêtements. Quand il me fait remarquer qu'il m'en reste sur les fesses, j'arque un sourcil en sa direction sans prendre la peine de répondre. Dans d'autres circonstances j'aurais apprécié qu'un homme dans son genre pointe mon postérieur mais là... Je l'observe du coin de l’œil fouiller dans les buissons aux alentours et étouffe un rire sarcastique. Je louche sur ses courbes avant d'ouvrir la fermeture de ma veste en cuir, dévoilant un -shirt noir beaucoup trop serré « C'est pas tes affaires de savoir ce que je fais ici. » Il ne tarde pas à finir à genoux, continuant de chercher je ne sais quoi... Un briquet si je prend en compte ses paroles. Je finis par le plaquer au sol d'un revers de la main dans le vide, avançant dans sa direction pour me mettre à croupis « Je ne te filerais rien d'autre qu'une nouvelle chute... Et il va t'en rester un peu sur le torse. » et je me redresse, commençant déjà à remonter la pente que je venais de dévaler avec l'inconnu « Bonne chance pour ton démon ! » J'avance rapidement dans l'objectif de retrouver mon sac et retourner en ville... jusqu'à ce que quelque chose ne brille sous mes yeux et me ralentisse : le fameux briquet, assez beau et esthétique à vrai dire. Difficile à croire qu'une telle chose appartenait à un homme comme celui plus bas, je pense d'avantage qu'il l'a volé à je ne sais qui, une personne bon goût en tout cas. Je m'abaisse pour le récupérer et me retourne pour voir l'inconnu en bas de la pente « Relève un peu ta sale gueule, tu veux ! » même s'il avait une assez jolie gueule en fait. Je lève la main, retenant entre mon pouce et mon index le briquet pendant plusieurs longues secondes pour qu'il remarque que j'étais en possession de ce qu'il recherchait parmi les plantes. Je souris doucement avant de le lui envoyer dans sa direction, tout en bas de la falaise en le regardant prêt à tourner les talons... Jusqu'à ce qu'une vive douleur ne se fasse ressentir au niveau de ma cheville. Je baisse aussitôt la tête pour remarquer, avec effroi, un serpent qui me mord la cheville. Les crocs semblaient avoir traversés le jean et d'un geste de la main j'envoie l'animal vénéneux -ou pas, j'en sais foutre rien- valser plus loin. Je m'accroupis et masse la zone attaquée déjà enclin une certaine douleur physique... Je jure entre mes dents avant de réfléchir à quelle plante pouvait guérir ce genre de blessures... Sauf que je ne connaissais pas la solution miracle contre le venin de serpent. La région n'était même pas réputé pour ces serpents... Je dois avouer que c'est même assez étrange à mon goût. Mon sac se trouve à plusieurs mètres derrière moi, un serpent marron s'enroulant autour de l'hysope qui dépasse de la fermeture mal fermée. Qu'est ce qui clochait avec la forêt aujourd'hui ?

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Aïdan Blackwell
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MessageSujet: Re: « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton.   « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton. EmptySam 2 Jan - 20:23


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Alors que je cherche ce qui m'appartient, je l'entends ricaner et serre les dents. Oui ça doit être drôle de me voir galérer à quatre pattes dans les broussailles. Je pourrai me retourner et lui coller une baigne mais sans mes pouvoirs, il prendrait rapidement le dessus. « Non les plaquages sont réservés aux hommes. Je vois pas l'intérêt de me coucher sur une vieille. » Sentant une force invisible me soulever, je me retrouve face contre terre après mes paroles à propos de ses fesses, l'homme sortant une remarque sur le fait qu'il allait me rester de la boue sur le torse. « Très drôle, je devrai peut-être utiliser mes pouvoirs sur toi, moi aussi. » Restant au sol quelques minutes, je l'entends me demander de lever ma tête de la manière le plus vulgaire qui soit après m'avoir souhaité bonne chance pour mon démon. Qu'est-ce que j'aimerai qu'il tombe nez à nez avec lui, ça lui ferait les pieds. Il m'envoie ensuite mon briquet et je ne peux m'empêcher d'afficher ma surprise. A sa place, je l'aurai gardé. Comme quoi il n'y a pas que des connards finis. Le ramassant, une mine réjouie et soulagée, je remonte à mon tour la pente en glissant à plusieurs reprises sur l'herbe et les feuilles humides. Passant à côté de lui, je ne peux m'empêcher de rire à mon tour, malgré un écœurement certain quant à la vision du serpent dans son sac et comprends bien vite, en le voyant se frotter la cheville qu'il vient de lui arriver la même chose qu'à moi dans la grotte. « Bonne chance avec le venin, paraît que c'est douloureux de mourir comme ça. » Je lui tourne ensuite le dos, bien décidé à retourner à ma voiture et à aller dormir, chose dont j'avais vraiment besoin à l'heure qu'il est. « Dommage qu'aucun de nous n'ait de remède sur lui, ça t'aurait été utile... » Dis-je doucement en commençant à partir, m'arrêtant alors quelques secondes. Je l'avais plaqué au sol, il avait fais pareil et m'avait ensuite rendu mon briquet, je lui en devais donc une. J'avais beau être un salaud la plupart du temps, j'avais certains principes et si on me venait en aide de n'importe quelles façons, je le rendais. Soufflant, je plonge la main dans une de mes poches pour en extraire une fiole d'un liquide violet, faisant demi-tour pour rejoindre le brun. Il a de la chance que la chute ne les ait pas toute détruite, et que j'accepte de lui en donner surtout, parce que sauver la vie de quelqu'un c'est loin de mes habitudes. En temps normal, je resterai juste à ses côtés jusqu'à ce que le venin ait finis son boulot. « Pour m'avoir rendu mon briquet. » Je lui tends le flacon. « Ca guérira le venin... Ou c'est peut-être juste du poison pour te tuer plus vite, qui sait. » Rajoutai-je avec satisfaction, adorant semer le doute. Dans un cas comme dans l'autre, il n'a rien à perdre à boire le contenu de la potion puisque si ce n'est pas elle qui le tue, ce sera le venin de serpent. « Si t'avais été une vieille, je t'aurais laissé mourir. » J'allume mon briquet d'une main et de l'autre, envoie un projectile de feu transpercer le serpent présent dans le sac, prenant soin de contrôler les flammes de manière à ne brûler que lui et le changeant bien vite en un morceau de chair cuite. « Si l'envie te prend de manger un peu sur la route. Un ami m'a dis que c'était très bon. » Évidemment, personne ne m'a jamais dis une chose pareille mais qu'importe, je pouvais pas partir sans balancer une dernière vanne. Ma bonne action de l'année étant faite, j'allai pouvoir me remettre en chemin et rentrer dormir un peu car ce soir, j'étais repartis pour traquer le même démon. Commençant à marcher, je me retrouve très vite face à la créature reptilienne que je pourchassai. Ce dernier se tient devant moi, sans bouger, me fixant de ses deux grands yeux jaunes, des écailles recouvrant son crane d'où sort quelques piques. Tout compte fait, je le préférai en pleine nuit ce démon. Beaucoup moins moche quand on le voit dans le noir mais au moins, il correspondait parfaitement à l'image que je m'étais faite. Il tourne ensuite le regard vers le brun quelques mètres derrière et je peux voir que son envie de le tuer est aussi forte que celle qu'il a de me tuer. « Je crois que mon démon va finir par devenir notre démon ! » M'écriai-je pour faire parvenir le son jusqu'aux oreilles du jeune homme. Au même moment, je sens une pression s'exercer sur mes chevilles, puis mes mollets et ensuite mes genoux et vois cet immonde boa blanc et jaune s'enrouler autour de moi, sous le regard amusé du démon qui semble y prendre beaucoup de plaisir. Dans l'urgence, j'attrape une fiole de paralysant que je fais tomber presque aussitôt. « Oh mais quel con. » Dis-je en levant les yeux au ciel tandis que le serpent resserre son étreinte, immobilisant mes bras le long de mon corps. Bon et maintenant, je vais me faire bouffer par un serpent, c'est génial comme manière de mourir. Ayant de plus en plus de mal à respirer sous la pression colossale, je vois le démon se diriger vers l'autre homme tandis que je tombe à terre, essayant tant bien que mal d'atteindre le briquet dans ma poche.

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Anton Sibley
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MessageSujet: Re: « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton.   « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton. EmptySam 2 Jan - 21:34


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Je continue de me masser la cheville et relève le jean pour voir la trace de la morsure, enflée. Je touche délicatement la zone blessée en gémissant avant de redresser la tête vers l'inconnu déjà là, heureux d'air retrouvé son briquet. Bizarrement il a beaucoup plus d'assurance, à croire que ce n'est pas simple briquet. Je l'entends rire et pour le coup je n'ai ni le temps ni la motivation de renchérir avec une réplique encore plus mauvaise. En entendant le son de sa voix, tout me porte à croire que lui, il possède un contre poison, un antidote contre la morsure... Mais je ne suis pas du genre à supplier. Le temps me paraît très long entre son départ et le moment où il revient vers moi. Durant ce pourtant court laps de temps j'essaie de trouver une solution. J'ai pensé à appeler quelqu'un, par un plus grand manque de chance je n'ai pas de réseaux. Je jure entre mes dents en essayant de redoubler d'imagination pour trouver une solution... Mais lorsqu'il me tend une fiole je n'hésite pas : il ne peut pas être aussi mauvais que ça, sinon comme il l'a si bien dit il aurait usé de ses pouvoirs sur moi. La substance violette et épaisse colmate ma gorge avant d'avoir un effet instantané : je ne sens plus la douleur et les rougeurs autour des marques des deux crocs s'estompe. Je bouge doucement la cheville avant de me redresser, faisant face à ce mec « Ça veut dire que j'ai de la chance d'être un mec à ton goût ? » je suis plus doux et moins agressif, un brin charmeur, il m'a tout de même sauvé la vie... à moins que la morsure ne soit pas mortelle ? J'en sais rien, ce que je sais c'est que sa fiole a apaisé ma douleur due à une morsure de serpent. Je l'observe allumer son briquet et manipuler des étincelles flamboyantes pour ôter la vie au serpent dans mon sac, je comprend maintenant l'importance d'avoir un briquet sur lui : le don de pyrokinésie, littéralement le contrôle du feu mais non pas l'habilité de le créer. Je détourne le regard à son énième réplique cynique « Je suis végétarien. » c'est faux mais c'était la meilleure chose qui pouvait me permettre d'avoir le dessus dans ce duel verbal. Je l'observe me tourner dos, en silence alors qu'il s'éloigne de quelques mètres. Néanmoins lorsqu'une créature apparaît en face de lui, de nous, mon attention sur le dos et la musculation du sorcier disparaît.

J'écarquille les yeux en faisant quelques pas en avant, mon attention est tellement accaparée par le démon que je n'ai pas le temps d'alerter mon sauveur du boa qui commence déjà à s'enrouler autour de lui. Je le vois chercher quelques chose dans ses poches : des fioles qu'il renverse au sol alors que le boa l'immobilise beaucoup trop et que le démon s'avance dans ma direction. Je bouge de sorte à faire tourner le démon en rond et me retrouve proche de la cible du serpent, faisant attention à ne pas me faire attraper par tous les autres serpents désormais présents autour de nous. Je fronce les sourcils et dégage la zone des serpents avant de lever les bras vers le démon qui se retrouve propulsé dans les airs et s'empale sur une épaisse branche d'arbre dans un cri de douleur... Même si je ne pense pas que ce sera suffisant à terrasser le démon. Je me retourne vers le boa, énorme qui a renversé le sorcier au sol avant de tourner la tête vers mon sac et tend la main pour faire venir entre mes doigts un poignard tranchant. Une fois l'arme entre mes doigts j'observe le serpent, légèrement effrayé par le sifflement et la texture de la bête mais je ne peux pas laisser l'inconnu mourir de la sorte. Je plante alors le couteau dans la chair de l'abominable animal, laissant le sang couler sur mes doigt, s’insinuant dans le creux de mes doigts pour atteindre la paume de ma main, celle qui sert le manche du poignard ; je finis par attraper la tête de la bête, l'obligeant à garder la gueule ouverte alors que je continue mon œuvre en tranchant la peau du reptile qui faiblit progressivement, libérant alors les muscles du pyromancien. Une fois la bête complètement morte j'aide le sorcier à se défaire du cadavre du boa, m’essuyant les mains sur mon jean. Je me redresse en souriant « Si tu avais été une vieille, tu serais déjà mort. » puis je tourne le regard vers le démon toujours empalé sur une branche « Tu vas faire quoi de ça ? »

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Aïdan Blackwell
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MessageSujet: Re: « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton.   « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton. EmptySam 2 Jan - 23:39


« Il se tenait là, immobile au milieu des arbres »
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Allonger au sol entrain de me faire écraser je regarde le télékinésiste se battre contre le démon et l'envoyer s'empaler sur une branche. Parfait, il n'est pas mort et est immobilisé, c'est exactement ce que j'espérai. Ainsi, j'allai pouvoir le questionner sur ma sœur jumelle sans qu'il ne réplique. Enfin, ça c'est seulement si grande-gueule ici présente ne m'avale pas. Oui, je lui avais trouvé un surnom, c'était mieux que l'appeler le boa. Étouffant un cri, j'entends un os se craquer sous la force du serpent. Probablement une côte, pas la première de ma vie et sûrement pas la dernière. Quand je pense à des gens pour qui rien ne se passe, je me dis qu'ils ont beaucoup de chances. Ils n'ont pas à se battre contre des démons ou je ne sais quoi encore. Sérieusement, à qui ça arrive de se faire briser une côte par un serpent dans cette ville ? Je dois être le seul. Le sorcier arrive à mon niveau et commence à ouvrir le serpent avec un couteau tandis que je grimace sous l'horreur de ce que je vois : du sang et des boyaux qui gicle de partout sur mes fringues, sur le sorcier et sur le sol. Dégueulasse jusqu'à la mort cette grande-gueule. Me relevant avec difficulté en posant une main sur ma côté brisé, j'écoute la remarque du jeune homme en souriant avant qu'il ne me demande ce que je compte faire du démon. Je suppose que c'est là, la fin de nos hostilités et c'est tant mieux. « Mort d'un infarctus oui ! Je dois lui poser quelques questions ... enfin une surtout. » Sortant mon briquet de ma poche, je m'approche du démon prit au piège dans l'arbre et enflamme ma main, rangeant ensuite l'objet. Mon dieu que j'avais hâte que mon don évolue et que je puisse utiliser mon pouvoir sans avoir besoin d'accessoire. C'était un handicap de taille. L'autre option serait d'avoir constamment une clope allumée au bec mais ça diminuerait grandement mon espérance de vie qui, avec le train de vie que je mène est déjà bien écourté. Entre les démons, et les ... juste les démons en fait. J'ai beau être "du même côté qu'eux" ça change pas grand chose, j'en ai autant sur le dos. « Bien, maintenant tu vas répondre à quelques questions et tu pourras t'en aller. » Avertis-je le démon avant d'enchaîner. « Heather Blackwell, on m'a dis que tu sais où elle se cache. » Ce dernier ricana en me répondant qu'il ne parlerait pas. Ca m'aurait étonné, c'est le schéma classique des démons. Suffit que je commence à l'attaquer et il crachera le morceau. D'un geste de main, je jette une boule de feu sur ses jambes et le démon reptilien pousse un cri qui retentit dans toute la forêt, des oiseaux s'envolant au même moment sous l'effet du bruit. « Dis-moi où est ma sœur espèce d'enfoiré ! » Lui hurlai-je dessus alors que je lance une seconde boule de feu dans son épaule. Il finit par m'avouer que ma sœur est décédée peu de temps après son arrivée en ville, que cette garce l'a bien mérité. Je serre les poings et contracte la mâchoire sous l'effet de la haine. J'ignore s'il ment ou s'il dit la vérité mais sa mort expliquerait bien des choses. Comme le fait que la formule pour la retrouver n'est pas marché ou que le pendule tourne autour de la ville sans jamais se poser. Les flammes sur mon poing s'étendent jusqu'à mon corps entier et je tends les deux mains en direction du reptile, lui envoyant la totalité sous la forme d'un immense jet de flamme jusqu'à ce qu'il explose. Je me retourne vers le sorcier qui m'a sauvé la vie quelques minutes plus tôt, le visage redevenu glacial suite à ce que je viens d'apprendre. Très affecté par cette nouvelle, j'ignore si cela vient du fait que ma sœur soit morte ou parce que j'ignore toujours où elle a planqué le grimoire familial. « Merci... de m'avoir sauvé la vie tout à l'heure. » Lui annonçai-je en ramassant les fioles de potions près du cadavre de grande-gueule et en gémissant sous l'effet de ma côte à presque chaque mouvements. « Je m’appelle Aïdan au fait. Je pense qu'on peut s'échanger nos prénoms, maintenant qu'on a failli mourir presque au même moment. » Je tente d'adoucir mon visage un maximum parce que, j'ai beau être énervé, je ne le suis pas contre lui et il n'a pas à pâtir de ma mauvaise humeur. Surtout après ce qu'il a fait pour moi. « Je te paye un petit-déjeuner ? » Vu l'heure qu'il est, c'était pile le bon moment pour ça, à moins qu'il n'ait encore à faire dans cette forêt, bien que j'ignore ce qu'il est venu y faire dans un premier temps.

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Anton Sibley
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MessageSujet: Re: « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton.   « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton. EmptyDim 3 Jan - 0:50


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Le sang ne m'effraie pas et pour cause, le sacrifice d'animal dans la culture vaudou est un bon moyen pour attirer l'attention des esprits, pour qu'ils voient ce qu'un fidèle est prêt à faire. J'avais encore beaucoup à faire mais plus le temps passait plus j'avais l'impression de me rapprocher de cette forme de magie complexe mais efficace. Ce boa n'est pas le premier serpent que j'éventre, la sensation du sang qui glisse contre ma peau ne m'est pas étrangère. J'ai juste du mal avec la texture, le contact de mes doigts contre la peau de ces bêtes me dérangent. Après l'avoir libéré je le laisse faire son travail, il finit par questionner le démon reptile, toujours empalé sur une épaisse branche d'arbre. J'écoute d'une oreille ce qui se passe, tiltant en entendant le nom de Blackwell dont je pense avoir déjà entendu l'existence et quelques histoires. Je ramasse mon sac et nettoie contre de la mousse mon poignard et arrange l'herbe que j'ai déterré plus tôt en ôtant le cadavre d'un serpent que le sorcier a carbonisé. J’entends le ton monter et lorsque je me retourne je vois le sorcier déchaîner les flammes de l'enfer sur le démon -si je puis dire-. On m'a souvent critiqué, affirmant que mon pouvoir ne servait à rien... Pourtant je sais que si je le veux je peux rendre mon don de télékinésie redoutable, comme l'une de mes tante qui arrive à déloger les cœurs des poitrines d'un revers la main. Je baisse la tête lorsqu'il revient vers moi, il ne semble pas spécialement cool en temps normal, je ne veux pas avoir affaire à un pyromencien qui vient d'apprendre que sa sœur est morte. Pourtant, quand il me remercie je ne peux m'empêcher de redresser mon visage et d'afficher un petit sourire avant de remarquer la douleur sur son visage quand il se baisse et bouge. Savoir son nom est déjà un indice de sociabilité, comme quoi son erreur de tout à l'heure est maintenant inutile puisqu'il vient d'en finir avec le démon qu'il poursuivait... « Moi c'est Anton, Anton Sibley. » je rattrape mon sac à dos que je passe sur mes épaules, prêt à partir avant que je ne me fasse inviter à prendre un petit déjeuner. Je rigole maladroitement sans réussir à garder un contact vis avec lui, faisant mine d’examiner les alentours. Bizarrement, depuis la destruction du démon plus aucun serpents ne semblent présents ou du moins prêt à nous tuer « Désolé j'ai... J'ai pas mal de choses à faire en fait. » je commence à me reculer, mains dans les poches « Je dois rapprovisionner ma serre... Et n'oublie pas de soigner ta côte Aïdan ! » puis je me retourne, toujours les mains dans les poches en étant pourtant terriblement troublé. Je ne suis pas du genre à avoir de l'attention, je me permet seulement d'en avoir en boîte de nuit où je tape dans les yeux de plusieurs mecs. J'en choisit un, je ne divulgue ni identité ni adresse, encore moins de numéro et je disparais une heure plus tard, rassasié. En pleine journée c'est à peine si les gens font attention à ma personne. Pris d'une certaine adrénaline je finis par faire demi-tour, déterminé à rattraper Aïdan. Lorsque je vois ce dernier je fonce vers lui, je le plaquerai bien au sol pour le côté ironique s'il n'avait pas les côtes cassés. Finalement mes bruits de pas me trahissent et je souris lorsqu'il se retourne vers moi « Donne moi l'adresse et l'heure. Je passe chez moi me changer et on va prendre ce café ! » je lui souris de plus belle, je ne dis jamais non à faire connaissance avec un homme, surtout quand ce dernier est grand, musclé et viril comme Aïdan « En attendant tu devrais aller trouver une solution miracle pour ça. » je lui indique sa hanche avant de poursuivre « Je vais passez chez moi pour me changer, je suis recouvert de sang de boa et de démon serpent explosé... Même si ce n'est qu'un café j'aime soigner les apparences. »

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Aïdan Blackwell
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MessageSujet: Re: « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton.   « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton. EmptyDim 3 Jan - 14:11


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L'inconnu finit également par se présenter. Bien, je vais enfin pouvoir mettre un nom sur son visage au lieu de l’appeler l'inconnu. Son nom de famille ne m'est d'ailleurs pas étranger mais j'ignore d'où je le connais. Ah, si, peut-être les archives de la ville, j'ai passé des jours à les lire pour me renseigner sur l'histoire de la ville et sur ses habitants. Inutile que je lui donne mon nom de famille, s'il avait entendu ma petite "conversation" avec le démon, il le connaissait déjà. Lorsque je l'invite à déjeuner, ce dernier me répond par la négative, prétextant devoir  rapprovisionner sa serre. Ainsi, il s'intéresse donc aux plantes, tout comme moi. Enfin, moi c'est surtout aux potions que je m'intéresse mais l'un ne va pas sans l'autre. J'affiche une moue déçue en le voyant s'éloigner et fait de même, prenant chacun une direction opposée. Je ne suis pas du genre à inviter quelqu'un à boire un café, encore moins me le voir refuser. D'origine c'est simple, je ne sors avec des hommes qu'après la nuit tombée et disparaît au petit matin, mais avec Anton c'est légèrement différent. Il m'a tapé dans l’œil à la seconde où je l'ai plaqué au sol. Lorsque j'entends des bruits de branches se briser, je me retourne et me retrouve face au sorcier qui me demande l'adresse du café. Ravi de voir qu'il a finalement changé d'avis. « T'inquiètes pas pour moi, j'ai déjà connu pire que ça. C'est qu'une blessure de routine. » Lui annonçai-je en riant. J'ai mal, ça c'est incontestable mais, je ne vais pas jouer les mauviettes, surtout pas devant Anton. Ni devant n'importe qui d'autre d'ailleurs. J'ai une image à conserver et ce genre de blessure fait partie des risques du métier. « T'es pas au courant, le sang de boa et la boue ça fait fureur en ce moment ! » Je sors un morceau de papier sur lequel est inscris une formule de téléportation et un stylo de l'intérieur de ma veste avant d'y écrire l'adresse du café se trouvant à proximité de mon appartement.  « On se dit d'ici une bonne heure ? » Je lui tends le papier, le sourire aux lèvres, content qu'il soit revenu sur sa décision. « Et attention, pas de lapin je supporte très mal. » Lui dis-je alors que je continue mon chemin jusqu'à ma voiture, la carte, la peau de serpent et le pendule toujours posés sur le capot.

Une heure plus tard ...

Après une bonne douche d'une demi-heure pour me réveiller et m'enlever tout ce sang je m'habille après m'être enroulé une bande autour des côtes, enfilant un jeans, un t-shirt blanc deux fois trop serré et une veste en cuir grise. Je prends soin de jeter mes autres fringues pleine de sang, hors de question que je paye le pressing pour ça, je préfère amplement retourner dans une boutique me racheter un pantalon et un haut. Enfin prêt pour retrouver Anton, je ferme la porte de mon appartement, un sac remplis de diverses plantes que j'ai récupéré à ma boutique en venant, puis pars en direction du café, à pieds puisqu'il ne se trouve qu'à une trentaine de mètres. Un petit café de quartier pas très populaire mais le café y est bon, et au moins, on sera au calme. Je m'installe à une table, à l'intérieur puisque le manque de chaleur d'aujourd'hui ne permet pas de s'installer en terrasse et commande un café long, regardant ma montre pour voir l'heure qu'il est. J'ai un peu d'avance, bien parce que je déteste arriver en retard. Sirotant mon café, j'observe la porte du commerce, attendant de voir entrer Anton tout en repensant à la matinée que l'on vient de passer et surtout, à ma sœur. Maintenant que je sais qu'elle est morte, ça devrait être facile de retrouver son corps : Morgue, rubrique nécrologique, formule pour faire apparaître son fantôme etc. Perdu dans mes pensées, la cloche de la porte se met à retentir et j'aperçois Anton, pile à l'heure et ne peux m'empêcher de sourire en le voyant s'approcher. Non mais qu'est-ce qu'il m'arrive à la fin, on dirait une petite lycéenne en chaleur. Ça ne me ressemble pas du tout. « Salut, monsieur le tueur de boa. » Lançai-je à son intention en l'invitant, d'un geste de main à s'asseoir et en appelant la serveuse de l'autre main pour qu'elle vienne chercher sa commande. Je pousse du pied le sac présent à côté de ma chaise jusqu'au niveau du jeune homme. « Tiens, cadeau. Ça t'évitera d'aller en forêt te faire mordre par des serpents ou plaquer par des fous furieux. » Ajoutai-je avec un sourire charmeur. Offrir quelque chose à quelqu'un, c'est bien loin de moi et pour cause, la seule et unique fois où j'ai fais un cadeau, c'était à ma sœur et cette dernière s'est juste évaporée dans la nature. Quand tu tues ton propre frère dans le seul but de donner ses pouvoirs à ta sœur qui n'en a pas, tu t'attends à un minimum de reconnaissance. Une merde ouais.

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Anton Sibley
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MessageSujet: Re: « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton.   « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton. EmptyDim 3 Jan - 14:58


« Il se tenait là, immobile au milieu des arbres »
Aïdan & Anton


Je ne suis pas de ces sorciers qui utilisent la magie à des fins personnelles, pour améliorer la vie de tous les jours. En fait je suis aussi humain que sorcier dans mon quotidien : j'aime le sport et faire la fête, le sexe et cuisiner, glander tout comme j'étudie l'art de la maie et du vaudou, la signification des plantes et les propriétés des pierres. Mais utiliser la téléportation alors que je peux me rendre au dit café à la marche, c'est hors de question. Néanmoins je ne dis rien et accepte le morceau de papier, rigolant à se remarque à propos des tâches sur mes vêtements avant de répondre à sa remarque sur un possible lapin « Oh, c'est déjà un rendez-vous ? » puis je le laisse s'éloigner en souriant, reprenant ma route jusqu'à ma voiture pour rejoindre l'hôtel. Arrivé à l'hôtel je m'empresse de me diriger jusqu'à mon appartement au dernier étage, sortant mes ustensiles dans la salle de bain et les fout dans la vasque, je les laverais plus tard; jetant mon sac à dos dans un bac prêt pour la laverie, je me change rapidement histoire que les clients du matin ne me remarque pas couvert de boue et de sang. Une fois fait je me dirige jusqu'au jardin où la serre se trouve en son centre. Je pénètre à l'intérieur et plante en vitesse l'arbrisseau dans un énorme pot le temps que la plante se développe, avant que je ne la mette en terre. Une fois la pause botanique faite je fonce à nouveau à mon appartement pour finir nu et prendre une douche brûlante, passant sur mon torse viril et mes jambes musclés un shampoing à la lavande. Certains diront que ça fait vachement tapette, mais qu'importe ? J'adore l'odeur, c'est cent fois mieux que l'odeur de la boue, du démon explosé et du sang. Une fois la douche terminée j'enfile une chemise bleu marine avec un jean noir. Je boucle ma ceinture avant de lacer une paire de chaussures italiennes et applique un parfum cher sur ma peau nu. Une écharpe et un manteau plus tard je me retrouve déjà en route pour le café dans lequel Aïdan m'a invité.

En général je n'accepte pas de discuter avec des mecs dans cet objectif là, je préfère me faire tringler et on en parle plus... Mais il y a quelque chose d'assez envoûtant chez Aïdan qui me pousse à aller de l'avant avec lui. Le temps me dire si oui ou non je peux espérer rentrer dans son plumard le temps d'une nuit ou deux ou si je dois me contenter de l'oublier. Je ne tarde pas à arriver au dit café dix minutes à l'avance. Je décide donc d'attendre, peut-être que je verrais le sorcier arriver entre temps. Je sors une cigarette que j'allume et la fume lentement, dos au mur près de la porte. Lorsque les deux aiguille de ma montre pointe le chiffre dix, je jette la fin de cigarette sur la route par de-là le trottoir et rentre dans ce café fort tranquille et aperçoit Aïdan, sourire aux lèvres déjà assis à une table. Je lui souris en retour en prenant place en face de lui. Lorsque je sens quelque chose presser contre ma cheville, je fronce les sourcils et attrape le sac après avoir jeté un coup d’œil. Je rigole encore une fois à la remarque du séduisant mâle après avoir découvert une multitudes d'herbes fraîches et fanées, entières ou en pétales, en bouquets, conservées... Un véritable jackpot. J'effleure de mes doigts une rose avant de refermer le sac et redresse la tête vers lui, le regard pétillant « Si je me fais plaquer par des hommes comme toi à chaque fois que je me rend dans les bois je serais heureux. Merci beaucoup en tout cas... » Lorsque la serveuse arrive, je commande un café vanille avant de reporter mon attention sur ma nouvelle rencontre « Comment va ta côte ? » il existe des débuts de journées plus doux, l'homme en face de moi venait d'apprendre la mort de sa sœur et avait manqué de se faire tuer par un démon reptilien « Et... Je suis navré pour ta sœur. J'ignore tous mais je me doute que ça doit pas être simple à gérer. » Je me sens con d'être venu les mains vides, la moindre des choses serait de l'inviter en retour boire un verre... Même si ça va à l'encontre de mes principes, mais faut dire que Aïdan est assez intéressant et terriblement canon à regarder.

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Aïdan Blackwell
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MessageSujet: Re: « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton.   « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton. EmptyDim 3 Jan - 22:02


« Il se tenait là, immobile au milieu des arbres »
Aïdan & Anton


« Ça peut se faire, dis-moi la prochaine fois que tu y vas et je m'arrangerai pour te suivre et te plaquer. » Je souris, le regard aguicheur pendant qu'il me remercie pour les plantes que je lui ai apporté. J'en ai tellement dans l'arrière boutique que je peux bien lui en filer un peu, il m'a quand même sauvé la vie alors c'est la moindre des choses. C'est la première fois que quelqu'un me sauve la mise alors je veux le remercier du mieux que je le peux. J'suis pas vraiment doué avec ça mais les cadeaux, ça fait toujours plaisir. Enfin je crois. « Ne me remercie pas, si tu as besoin d'autres choses, passes par moi. Je peux t'avoir des bougies, un pendule, des cristaux, des pierres. Bref, la liste est longue. » C'est l'avantage de tenir une boutique de magie, j'ai tout ce qu'il me faut à porté de main. Excepté le grimoire de ma famille bien entendu mais je ne perds pas espoir, je remettrai la main dessus tôt ou tard. « Bon et toi alors, bien remis de ce matin ? » Je me doute que oui, la chasse au démon étant le quotidien de presque tous les sorciers... d’autant plus que de nous deux, c'est lui qui s'en est le mieux tiré. Une chose est sûre, j'en ai finis avec les démons, c'en est fini des interrogatoires et autres pour retrouver ma sœur et c'est tant mieux. « Ça va, j'ai mal que quand je respire. Ça ira mieux ce soir. » Lui répondis-je en souriant, me grattant l'arrière de la nuque. D'autant plus que d'ici ce soir, cette blessure serait entièrement guéris grâce à ma consommation de sang de vampire. J'ai pris l'habitude d'en boire une petite gorgée une fois par jour à la même heure, comme moyen de guérison mais également dans l'éventualité d'une mort prématurée. J'ai une bonne réserve de fiole de sang chez moi puisque les vampires m'achetant des bagues de jour ne me paye qu'en sang. Je n'accepte rien d'autre. Bien sûr j'évite de parler de ce genre d'arrangement autour de moi parce que la consommation de cette boisson n'est pas très fréquente et je sais que si j'ai le malheur d'en parler à Anton, ce dernier fuira. Normal tu me diras. « C'est gentil, mais sa mort ne me touche pas tant que ça. Ca fait déjà six ans qu'elle est morte à mes yeux. » Je prends une gorgée de mon café. « J'espère que cette garce brûle en enfer. » Ajoutai-je en serrant les dents, détournant le regard. J'ai beau dire ce que je veux, je sais que le jour où je mourrai, je la rejoindrai en enfer. Avec toutes les monstruosités que j'ai faite, c'est la seule issue possible. Entre le meurtre de mes parents, celui de mon frère ainsi qu'une cinquantaine d'autres, j'avais fais pas mal de choses horribles mais le pire dans tout ça, c'est que je n’éprouvai absolument aucun remords, enfin peut-être un peu pour celui de mon frère mais c'est tout. Depuis le temps que je souhaitai leurs morts. Je me conforte quand même en me disant qu'après ma vie de sorcier, c'est une vie de vampire qui m'attends. A condition bien sûr que je continue d'ingérer du sang une fois par jour ... Je m'accoude à la table et m'approche légèrement du jeune homme, ignorant la douleur de mon os fracturé. « Et sinon, parles moi un peu de toi ... » Je reprends ensuite place dans mon siège. T'as quel âge, tu viens d'où, ta position favorite, ton adresse etc. Bons nombres de questions me passe par la tête en ce moment mais j'ai pas envie d'en faire trop, autant rester vague. J'en ai déjà bien assez fais jusqu'à maintenant, des choses qu'habituellement je ne fais pas comme offrir des plantes ou inviter quelqu'un à boire le café. Je vais pas me mettre à le bombarder de questions et lui montrer qu'en réalité, il me fait craquer. « Ça fait longtemps que t'es pouvoirs se sont manifestés ? » Question bateau mais pour ma défense, j'ai l'habitude de dire "Tu veux qu'on aille dans un endroit plus tranquille" et le tour est joué, sauf que dans cette situation, je ne suis pas là pour coucher -quand même un peu- mais pour faire sa connaissance.

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Anton Sibley
wizard. with my grimoire.
Anton Sibley


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“Most books on witchcraft will tell you that witches work naked. This is because most books on witchcraft were written by men.”
― Neil Gaiman

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◗ Âge : trente-cinq années
◗ Statut civil : célibataire
◗ Travail, étude : propriétaire de l'hôtel white rock
◗ Adresse : uc
◗ Secret : influencé par les ténèbres


Bonus
Famille, relations :
Envies/souhaits :
Objets magiques:


« Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton. _
MessageSujet: Re: « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton.   « Il se tenait là, immobile au milieu des arbres » - Anton. EmptyLun 4 Jan - 15:29


« Il se tenait là, immobile au milieu des arbres »
Aïdan & Anton


La façon qu'a cet homme de me regarder me fait limite rougir. Je ne suis pas habitué à ce qu'un homme me fasse du charme aussi longtemps... Oui, en général on demande si je suis en couple et je finis à quatre pattes. C'est assez intense de faire ce qui s’apparente à un flirt avec cet Aïdan. Je l'écoute me proposer une liste d'ustensiles et penche la tête sur le côté « Tu bosses dans quoi au juste ? 'es un grossiste pour sorcier ? » j'avais pour habitude de cueillir mes plantes moi-même et de les cultiver. Pour ce qui est des bougies j'ai une cousine en France qui possède sa propre usine de fabrication : elle a lancé la marque de bougies Sibley que ce soit pour la décoration ou pour les êtres magiques. Pour ainsi dire, j'ai la facilité. Mais bon, je pense qu'à partir d'aujourd'hui je ferais de nombreuses visites dans la boutique à Aïdan. Je hausse les épaules lorsqu'il me demande si je suis remis « Pus ou moins, je me dis qu'au moins j'ai gagné un verre avec un bel inconnu... » je souris timidement, posant mes mains sur la table « Je m'y connais pas trop, mais tu devrais peut-être aller voir un médecin non ? » Quand il m'avoue que la mort de sa sœur ne lui fait ni chaud ni froid, et qu'il espère qu'elle brûle en enfer je ne peux m'empêcher d'être gêner...  Je baisse la tête et lorsque la serveuse m'apporte mon cappucino je me bloque, repensant à quelque chose : je sais d'où sonne le nom de Blackwell dans ma mémoire. Lorsque Aïdan rapproche son visage du mien je sors de ma rêverie, je louche sur ses lèvres alléchante, envahi par une vague de chaleur et fais la moue lorsqu'il se recule. Cinq secondes de plus et je lui bouffais les lèvres.  Je prend une gorgée de ma boisson avant de me racler la gorge « Je tiens le White Rock, un hôtel sur Whispering Wind Road. Ma famille est présente en ville depuis les années 20, je suis une déception pour mes parents parce que je n'ai pas embrassé le pouvoir et que mon sperme ne servira pas à créer une descendance ! » Je lève mon verre en signe de salutation avant de prendre une grosse gorgée et réfléchit à son autre question « Si je me souviens bien... La première fois que mes pouvoirs ce sont manifestés a été assez tôt... Je devais avoir douze ou treize ans. J'ai été précoce sur tous les points faut croire. » j'étouffe un rire bien significatif avant de faire craquer mes doigts « Et toi ? Qu'est ce qu'un mec comme toi peut bien foutre à Seven Lakes ? Je te vois d'avantage à Las Vegas ou New York City... » Je l'observe longuement et remarque ses traits carrés, sa mâchoire colossale et... Son torse, sous un t-shirt qui semble terriblement petit. Si je ne me calme pas je vais passer pour une traînée en manque, vaut mieux que je reste calme et conserver mon sang-froid. Je me gratte timidement la nuque, sans trop savoir par où commencer « Hum... Je risque de casser l'ambiance mais, quand tu as parlé avec ce démon le nom famille de ta sœur ne m'était inconnu : je me suis souvenu que ta sœur a prit une chambre à mon hôtel... Il y a environ trois semaines. » j'ignore si c'était avant ou après la possible mort qu'a avoué le démon reptilien, mais je pense qu'il vaut mieux qu'Aïdan sache ce détail « Peut-être que le service ménager a trouvé quelque chose dans sa chambre après son départ... Un truc du genre. »

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